Au sein d’un pays continent – 12 fois la France par son étendue territoriale – le développement des infrastructures de transports et des mobilités urbaines bas carbone représente un enjeu considérable pour le présent et l’avenir du Brésil. Il s’agit de favoriser le transport des personnes et des biens et de viabiliser les projets qui permettront la réduction des coûts logistiques, dans une perspective de développement durable et de maîtrise des impacts sur le climat, la biodiversité et l’environnement.
Les projets du Brésil portent sur l’ensemble des modes de transports : routier, ferroviaire, fluvial, maritime, aérien, mobilités urbaines motorisées ou « actives » (douces).
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Au Brésil, 85% de la population est urbaine. Le pays compte 17 villes millionnaires. L’Association Nationale des Transports Publics (ANTP) souligne que 39% des déplacements urbains sont effectués à pied, 2,5% à bicyclette, 4,5% en moto, 26% en voiture individuelle et 28% en transports en commun, dont 85% en bus. A date, 90 millions de Brésiliens sont des usagers quotidiens des transports en commun et 50% en dépendent pour leur mobilité.
Le Club Villes Durables favorise les échanges bilatéraux entre le Brésil et la France sur des projets structurants, les échanges d’expériences sur les politiques publiques – observatoires des mobilités urbaines et transports interurbains, modes de gouvernance au niveau métropolitain, structuration des projets de concessions et PPPs – sur les solutions, technologies, savoir-faire et services pour le transport et les mobilités urbaines bas carbone.